Raison n°6: 70% de ceux qui souffrent de la faim sont des agriculteurs !

60% de la nourriture consommée dans le monde provient de petits agriculteurs et, ces derniers, ne représentent pas moins d’un tiers de la population mondiale. Pas étonnant alors que 2014 ait été choisi par l’ONU comme étant l’année de l’agriculture familiale ! Saviez-vous que 2/3 des personnes qui souffrent de la faim dans le monde sont en réalité des agriculteurs ? (source: fao.org) Contrairement au cordonnier mal chaussé, l’agriculteur ne le choisit pas, mais le subit. Un paradoxe insoutenable. Voici 3 explications majeures qui expliquent cela :

  1. l’exploitation de la terre n’est pas faite de la meilleure façon
  2. les paysans connaissent mal les techniques de production efficaces
  3. l’accès aux terres cultivables pour les paysans leur est souvent entravé par divers responsables

Malgré cela, un espoir subsiste.

Combattre la faim par l’agriculture

100 à 150 millions de personnes pourraient être épargnées de la faim grâce à des projets de développement liés à l’agriculture. (source: avsf.org) Concrètement, des actions peuvent être menées pour endiguer la pauvreté :

  • une formation des paysans sur des techniques efficaces qui ont fait leurs preuves
  • la fourniture d’un équipement de base
  • un suivi et un encadrement des activités

Nos partenaires agissent en ce sens auprès des agriculteurs pour un meilleur rendement et de meilleures conditions de vie.

Vue du terrain

Prenons l’exemple de l’association Bonne Œuvre (partenaire du SEL au Togo) qui a soutenu un groupement de 32 personnes pour la culture d’un champ communautaire de manioc. Lors de la récolte, 2/3 des revenus sont partagés entre les membres, 1/3 reste dans la caisse commune et sert à prendre en charge les frais de scolarité, ou certaines dépenses de santé des membres.

Ce projet est devenu un exemple dans la localité !

Voici le témoignage d’une bénéficiaire d’un autre micro-projet d’élevage de poules et de maraichage au Bénin : «Ma situation avant le projet était très malheureuse je suis veuve avec 5 enfants à charge, et je n’avais plus de maison. Je n’avais plus d’espoir et je mangeais à peine à ma faim avec mes enfants. Grâce aux bénéfices que je réalise après la vente des œufs et des légumes de ce projet, je peux dire que le Seigneur m’a donné une nouvelle vie. »

Prions pour ces projets dans les pays en développement où la pauvreté règne encore.