Raison n°1 : Une carence alimentaire avant 2 ans entraîne des conséquences irréversibles

Les 1000 premiers jours de la vie d’un enfant sont déterminants pour sa croissance. Durant cette période, il est plus vulnérable aux infections, ses besoins nutritionnels sont accrus et sa survie dépend entièrement de son entourage.

Un enfant malnutri souffrira d’un retard de croissance qui aura des conséquences à long terme dans sa vie. Un retard de croissance avant 2 ans augmente le risque de maladie coronarienne, d’accident vasculaire cérébral, d’hypertension ou de diabète de type II.

Après l’âge de 2 ans, les conséquences de la malnutrition sont irréversibles.

Un apport insuffisant en vitamines et éléments nutritionnels essentiels comme le zinc et l’iode affecte le développement physique et intellectuel de l’enfant :

  • - Une carence en vitamine A peut mener à une cécité. 250 millions d’enfants souffrent d’une telle carence
  • - Une carence en zinc augmente le risque de diarrhée, de pneumonie et de paludisme
  • - Une carence en iode peut causer des retards mentaux graves.

 

Pourtant, une simple augmentation de l’apport en vitamine A peut réduire la mortalité infantile de 23%. (Source : Rapport UNICEF 2009, Suivre les progrès dans le domaine de la nutrition de l’enfant et de la mère).

Malnutrition : de la mère à l’enfant

Une carence en fer lors de la grossesse et avant l’âge de 2 ans a des répercussions à moyen et long terme sur le développement cognitif, moteur et socio-émotionnel de l’enfant.
Cette carence provoque l’anémie de la mère et de l’enfant, ce qui réduit ses capacités d’apprentissage et impacte son comportement.

La bonne croissance d’un enfant passe aussi largement par la simulation de son environnement extérieur. Une mère anémiée n’a pas l’énergie nécessaire pour s’occuper de son enfant et donc de le stimuler.

L’amélioration de la nutrition après 2 ans ne permet pas la récupération du potentiel perdu.

Une bonne nutrition dans les premières années de la vie a des conséquences et un impact bénéfique sur le reste de la vie d’une personne. Un retard de croissance dans les premières années de la vie engendre une perte de revenus d’environ 20% à l’âge adulte. (Source : Rapport 2013, Save the children, Food for thought: tackling child malnutrition to unlock potential and boost properity)

Combattons ensemble la malnutrition

Il faut agir le plus tôt possible ! Pour le SEL et ses partenaires chrétiens, le soutien alimentaire des enfants est primordial.

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